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Culture | Ayiti Event lance la première édition de « Escale du livre » à l’intention des écoliers


Ayiti Event lance la première édition de « Escale du livre ». Organisé autour du thème » Ecrire et lire pour exister « , cette activité livresque se déroulera du 3 avril au 31 mai 2023. Elle vise la promotion de la lecture, des auteurs et des livres auprès des écoliers des établissements scolaires de Port-au-Prince, Carrefour, Gressier et Léogane.
Si la lecture est, pour certains, « un moyen de voir la vie sous un autre angle », pour d’autres, elle est un acte d’identification. Qu’il s’agisse de l’un ou l’autre cas, Ayiti Event veut la promouvoir en milieu scolaire. En effet, du 3 avril au 31 mai 2023, il lance la première édition de « Escale du livre » autour du thème » Ecrire et lire pour exister « . Les écoliers des établissements scolaires de Port-au-Prince, Carrefour, Gressier et Léogane sont invités à y participer.
Durant deux mois, plusieurs activités sont prévues notamment des ateliers d’écriture et de lecture qui seront suivis de ventes signatures. Les intéressés sont donc priés de contacter au (+509) 3765 42 11 ou via WhatsApp (+509) 4040 68 40 ou encore par email info@ayiti-event.com.
Parallèlement, Ayiti Event invite toute personne ou institution qui voudrait apporter leur contribution à cette tournée scolaire à ne pas hésiter. Pour cela, il peut toujours utiliser les numéros ou l’adresse email ci-dessus.
Ayiti Event est une plateforme nationale spécialisée dans la promotion d’événements, d’expériences partagées qui permet à chacun de créer, partager, trouver et de participer à des événements qui nourrissent les passions et enrichissent les expériences haïtiennes. Créée depuis plus de 6 ans par Jerry Dubreus, elle a pour mission de connecter Haïti à tous les Haïtiens du monde entier.
En août 2022, Ayiti Event avait organisé une projection du film Freda de Gessica Geneus à Carrefour. Pour cette année, la plateforme a déjà mis sur pied plusieurs activités notamment un atelier de rédaction journalistique avec Blondy Wolf Leblanc (Gabynho), un atelier de graphic design avec Jerry Dubreus Et Auguste Edson, et une Causerie avec Gessica Geneus et Belineda Délicat autour du thème « fanm ou kapab, libere potansyèl ou ».
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BINUH : María Isabel Salvador pour remplacer Helen La LimeI

Vivement critiquée depuis son arrivée à la tête du BINUH à cause de sa gestion de la crise de l’insécurité en Haïti, Helen Meagher La Lime a été remplacée par María Isabel Salvador.

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en Haïti et Cheffe du Bureau intégré des Nations unies (BINUH), Helen La Lime a été remplacée par María Isabel Salvador. C’est le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres qui a annoncé la nouvelle, mercredi 1er mars dernier.
Ancienne ministre des Affaires étrangères de l’Équateur entre 2007 et 2008, María Isabel Salvador est nommée comme la nouvelle Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en Haïti et Cheffe du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH).
D’après António Guterres, la nouvelle cheffe du BINUH va apporter à ce poste plus de 25 ans d’expérience en matière de gestion, de conseil, de politique et de diplomatie, pour avoir été, entre autres, ministre des affaires étrangères, du Commerce et de l’intégration (2007-2008) et ministre du Tourisme de l’Équateur entre 2005 et 2007.
À noter qu’elle a été aussi Représentante permanente de l’Équateur auprès de l’Organisation des États américains entre 2010 et 2013 ; et actuellement directrice des relations extérieures à l’Universidad de Las Américas (UDLA) en Équateur, depuis 2015.
La nouvelle diplomate latino-américaine rentrera officiellement en fonction le 26 mars prochain, date à laquelle le mandat d’Helen Lalime prendra fin en Haïti.
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Prix RFI Théâtre 2023: Stéphanie François et Rolaphton Mercure présélectionnés pour la 10ème édition
Avec leur texte « Fifi, les tambours et les étoiles » et « Pandémonium », les auteurs haïtiens Stéphanie François et Rolaphton Mercure ont été présélectionnés pour la 10ème édition du prix RFI théâtre 2023. Une compétition internationale regroupant cette année des auteurs de 25 pays.
Avec son théâtre « Fifi, les tambours et les étoiles « , Stéphanie François inspire, dans une certaine mesure, une autre appréhension de la réalité haïtienne à travers un récit de tristesse, de résistance et d’espoir.
De son coté, l’auteur haïtien Rolaphton Mercure décrit à travers « Pandémonium » la réalité politique du pays en présentant une discussion de cinq détenus de Pénitencier National à propos de leur situation et un éventuel projet d’évasion.
Parmi les 135 textes soumis au comité de lecture, Stéphanie François et Rolaphton Mercure font preuve de distinction pour la présélection de cette compétition.
L’édition 2022 du prix RFI théâtre a été remporté par la comédienne haïtienne Gaëlle Bien Aimé avec sa pièce intitulée : « Port-au-Prince et sa douce nuit »
Le prochain lauréat du Prix RFI Théâtre recevra son prix le dimanche 24 septembre à Limoges, à l’occasion du Festival Zebrunes d’automne. -
Assassinat de Jovenel Moïse : Haïti n’a rien gagné ni perdu


Dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021, un drame s’est produit. Le président Jovenel Moïse a été assassiné dans sa résidence privée à Pèlerin 5 par des mercenaires lourdement armés.
Ces mercenaires ont pénétré la résidence du président en fonction sans la moindre réaction des forces de sécurité de la PNH. Ils l’ont assassiné et ont emporté tout ce dont ils ont besoin.
Suite à ce drame, un silence apparent s’installe dans toute la République dans la matinée du 7 juillet. Peur, tristesse, effroi semble s’entremeler. Les rues de la capitale étaient sombres, on entend des chuchotements dans tous les quartiers. Entretemps, la nouvelle de l’assassinat de Jovenel Moïse agite les médias.
Quelques jour après les funérailles, on entend chanter un seul refrain: « Justice pour Jovenel Moise ». Les partisans du feu Président condamne dans les médias ce crime odieux. S’appelant » jovenelistes », les partisans de Jovenel Moïse le présentent comme un héros martyrisé pour la cause du peuple. Du coup, des membres de la population vivant dans la misère ont vite adhéré à ce discours. Ils réclament eux aussi « Justice pour Jovenel Moïse » « Yo ka touye w men yo p ap ka touye rèv ou »
Or, les quatre années qu’a duré l’administration de Jovenel Moïse étaient marqués par le chaos. La misère, l’insécurité, l’injustice etc., s’installe dans le pays pour ne plus le quitter. Compte tenu de la réalité socio-économique et politique de 2018 à nos jours, peut-on parler d’un « pendant Jovenel bénéfique pour Haïti » et d’un « après Jovenel catastrophique pour le pays »?
Un retour vers les quatre ans de Jovenel Moïse
La présidence de Jovenel Moïse a été marquée par une crises aiguë. Les besoins urgents et fondamentaux de la population n’ont pas été satisfaits. En juillet 2018, la montée excessive du prix de carburant a déclenché le premier mouvement populaire majeur exprimant la colère de la majorité des démunis face au pouvoir PHTK. Plusieurs entreprises avaient été incendiées, des scènes de pillage avaient été également signalées.
En février 2019, un contrat est signé entre le Palais national et la firme Hélico S.A de l’homme d’affaire d’origine égyptienne Shérif Abdallah. Ce contrat a permis la mise à disposition de deux hélicoptères concernant la sécurité de Jovenel Moïse et celle de Michel Martelly. En seulement 104 jours, ce contrat a coûté au trésor public 7 737 600 dollars en raison de 74.400 dollars par jours.
Cette somme pouvait aider à mettre des infrastructures au niveau de l’agriculture pour soulager la misère de plusieurs millions d’haïtiens tombés dans l’insécurité alimentaire. Mais l’administration de Jovenel Moïse, insoucieux de la misère du peuple, a fait choix de la corruption et du gaspillage.
À ce moment, on était en plein « Peyi lòk », barricades dressés, des manifestations partout dans la capitale et les villes de provinces pour contester le pouvoir de Jovenel Moïse. Entretemps, les gangs armés règnent en maître dans les divers quartiers du pays. En février 2019 le chef de gang Arnel Joseph et sa troupe lourdement armée ont défilé dans les rues de Port-au-Prince sans aucune contrainte.
Le démantèlement des gangs armés n’a jamais été une priorité pour Jovenel Moïse et ses partisans. Les bandits étaient protégés. La formation en 2020 des fédérations de Groupe armée dénommé G9 et G-pèp, contenant les gangs les plus puissants du pays, ont été l’un des grands accomplissements de ce pouvoir pour contraindre les mouvements populaires.
Ces fédérations armées ont perpétrés de nombreux massacres dans les quartiers populeux de Bel-air, La Saline, Cité Soleil, Martissant, Croix des bouquets et le département de l’Artibonite. La guerres des gangs était devenue depuis monnaie courante.
Les cas d’assassinat ont atteint un record sans précédent. Selon un rapport publié le 23 juin 2020 par le Réseau National de la Défense des Droits Humains (RNDDH), 136 personnes ont été assassinées par les gangs armés. 18 femmes et filles ont subi des viols collectifs, plus de 7 personnes étaient portées disparues, et des maisons vandalisée puis incendiées.
En 2021, la situation n’était pas meilleure, au contraire le pire s’était annoncé. En effet, le président Jovenel avait pris une décision qui a soulevé l’inquiétude de plus d’un. À travers un arrêté publié le 8 février 2021, il a fait de Savane Diane une zone franche agro industrielle. Environ 8600 hectares de terres s’étendant sur les départements de l’Artibonite, du Centre et Nord et 18 millions ont été ainsi concédés à André Apaid, instigateur de chaos en Haïti en 2004 contre le président Aristide.
Ce projet relève de la responsabilité de la Société Stevia agro industrie S.A présidé par Nina Apaid. Il devrait être implanté à Maïssade, Saint Raphaël, Pignon et Saint Michel de l’Attalaye afin de produire du Stevia au profit de l’entreprise Coca-Cola.
Cette décision de Jovenel ne fait que déposséder des dizaines de milliers de familles paysannes de ces terres dans un contexte socio-économique alarmant où près de 4 millions d’haïtiens étaient dans l’insécurité alimentaire.
Le président Jovenel semble avoir des redevances pour les hommes du secteur privé des affaires puisqu’ils ont financé sa campagne électorale de 2016. Car, aucune de ces familles n’a jamais été sanctionnée voire arrêtée pour avoir facilité le passage d’armes à feu et munitions dans les douanes et ports qu’elles ont pris en otage.
En somme, deux ans après l’assassinat de Jovenel Moïse, la réalité socio-économique devient certainement plus alarmante. Certains haïtiens des quartiers pauvres ont tendance à se souvenir du règne de Moïse. Selon eux la situation était meilleure qu’aujourd’hui. En réalité, ce sont les mêmes causes qui produisent les mêmes effets. La presence de Jovenel et son absence ne valait rien pour le pays. Il n’était pas non plus meilleur que Ariel Henry, ils sont tous les mêmes corrompus sans projet durable, sans vision imposé au pouvoir par la communauté internationale mafieuse et le secteur privé des affaires corrompus du pays au détriment de la majorité de la population.
Wendy DESHOMMES
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Ariel Henry participera à la 45ème réunion des chefs d’État et gouvernement de la CARICOM

Le premier ministre Ariel Henry se rend à Trinité et Tobago ce lundi 3 juillet 2023 pour participer à la 45ème réunion des chefs d’État et de gouvernement de la CARICOM. Cette réunion se déroulera du 3 au 5 juillet 2023.
Le chef du gouvernement a laissé le pays dans la matinée de ce lundi pour prendre part à cette réunion de la CARICOM, lit-on dans un communiqué du bureau de communication de la primature.
Selon le communiqué le Premier ministre, durant son déplacement, participera aux activités de célébration du 50ème anniversaire de la signature du « traité de Chaguaramas ».
Entretemps, pendant son absence à la primature, le premier ministre Ariel Henry confie à Michel Patrick Boisvert, ministre de l’Économie et des Finances, d’assurer l’intérimat.
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Entretien entre Frantz Elbé et la Secrétaire Générale Adjointe aux affaires politiques de l’ONU, Mme Rosemary A.DiCarlo


Hier dimanche, le Directeur Général a.i de la PNH, Frantz Elbé a rencontré la Secrétaire Générale Adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la Paix de l’ONU, Mme Rosemary A. DiCarlo, à la Direction Générale de la Police Nationale d’Haïti. Plusieurs points ont été discutés dont l’arrivée éventuelle d’une force multinationale en soutien à l’institution policière.
Durant le week-end écoulé, les émissaires de l’ONU ont marqué leur présence en Haïti. D’un côté, le Secrétaire général qui avait rencontré le PM Ariel Henry, d’autres membres du gouvernement ainsi que d’autres personnalités proches du pouvoir. De l’autre, la Secrétaire Générale Adjointe aux affaires politiques, Mme Rosemary A. DiCarlo, qui s’est rendue, quant à elle, à la Direction Général de la Police Nationale d’Haïti pour rencontrer le Directeur Général a.i, Frantz Elbé.
Accompagné de plusieurs membres du Haut Commandement, le numéro Un de l’institution policière a fait le point sur la situation sécuritaire du pays et l’arrivée éventuelle d’une force multinationale en soutien à la PNH. M. Elbé a aussi parlé des résultats obtenus par la Police Nationale, malgré les faibles moyens, dans sa lutte contre les gangs armés. Il a aussi mis l’accent sur les défis rencontrés et l’importance du renforcement de la capacité opérationnelle de l’institution.
De son côté, la Secrétaire Générale Adjointe aux affaires politiques de l’ONU a renouvelé l’engagement de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à apporter son plein soutien dans le rétablissement de paix en Haïti.
À rappeler que, samedi 1er juillet 2023, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres était en Haïti où il a rencontré le Premier ministre Ariel Henry qui était accompagné de son ministre des affaires étrangères, Jean Victor Généus. Il s’est entretenu aussi au HCT, à Magali C. Denis du groupe Montana, à Marjory Michel et d’autres signataires de l’accord du 21 décembre, aux représentants de la société civile dont Me Gédéon Jean et Marie Yolène Jules.
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Syrie: Un mort et quatre blessés dans des frappes aériennes de l’armée israélienne
Des frappes aériennes de l’armée israélienne ont fait, ce dimanche 2 Juillet, au moins un mort et quatre blessés aux alentours de la ville de Homs en Syrie.
En effet, selon les données de l’Observatoire Syrien des Droit de l’Homme (OSDH), ces frappes israéliennes ont ciblé essentiellement “des sites de Hezbollah et des dépôts de munitions” situé dans la périphérie du nord-est de Homs.
L’armée israélienne a indiqué, par la suite, qu’elle répondait à des tirs de roquette provenant de la Syrie. Ainsi, Elle a révélé qu’un missile anti-aérien Syrien a été tiré depuis la Syrie vers l’Israël.
Depuis 2011, début de la guerre en Syrie, l’Israël a mené des centaines de frappes aériennes en direction de la Syrie et ses alliés. -
Antonio Guterres en Haïti : À quoi faut-il s’attendre


Le secrétaire général des nations unies, Antonio Gutteres visitera Haïti le samedi 1er juillet 2023. Cette visite aura pour but de discuter avec divers acteurs haïtiens autour de la crise haïtienne qui, au fur et à mesure, ne cesse de s’aggraver.
Cette visite du secrétaire général est, certainement, l’initiative de la communauté internationale notamment les États-Unis, le Canada, la France etc. Elle s’inscrit dans la poursuite des discussions entamées au niveau du conseil de sécurité de L’ONU autour de l’aggravation de la situation de crise qui sévit dans le pays et surtout le problème de l’insécurité généralisée en Haïti.
Par ailleurs, les dirigeants haïtiens, malgré plusieurs tentatives ou feintes, ne parviennent pas à trouver la solution nécessaire pour pallier la crise. Ainsi, une seule issue s’impose, quoique vaine, il s’agit de l’international. Ce dernier semble avoir la clé miraculeuse de la solution face à la crise haïtienne mais, il joue un double jeu: tantôt l’international impose, tantôt il devient médiateur entre les acteurs politiques. La visite du secrétaire général des nations unies, Antonio Gutteres vient élargir la liste des envoyés spéciaux en Haiti. Alors, Peut-on vraiment espérer une sortie de crise à travers cette visite prochaine de Gutteres en Haïti ?
La communauté internationale et ses manoeuvres dilatoires
L’assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021 donne une tournure nouvelle à la crise haïtienne au niveau international. Les yeux du monde entier étaient fixés sur Haïti. Les États-Unis qui prétend être le numéro 1 du continent Amérique ont embrassé la cause haïtienne avec d’autres alliés.
Du coup, Ariel Henry nommé Premier ministre par le président Jovenel Moïse le 5 juillet, deux jours avant son assassinat, a pris officiellement ses fonctions le 20 juillet sous l’approbation de la cheffe du BINUH à l’époque Mme Hélène Lalim. Depuis, plusieurs missions étrangères ont foulé le pays.
Dans un communiqué de presse du Département d’État des États-Unis datant le 22 juillet 2021, le Département d’État annonce l’arrivé d’un envoyé spécial pour Haïti. Il s’agit alors du diplomate Daniel Foote dont sa mission principale était de s’entretenir avec les acteurs haïtiens en vue de résoudre la crise. Deux mois plus tard, Foote démissionne et dénonce la « politique inhumaine » des États-Unis face à Haïti.
Entretemps, Haïti s’enfonce encore plus dans la crise. Pas d’alternative réel, pas de consensus réel, aucun accord possible provenant des acteurs haïtiens pour permettre à la population haïtienne de voir des jours meilleurs. La violence des gangs armés s’envenime, la corruption s’étend dans l’administration publique. Le premier ministre Ariel Henry est un sourd-muet qui n’ entend pas les cris de la jeunesse plongée dans le désespoir le plus total.
Quelques mois plus tard, on entend claironner la venue d’un autre émissaire en Haïti. L’espoir du peuple haïtien s’allume à nouveau. M. Brian À. Nichols, secrétaire d’État adjoint pour les affaires de l’hémisphère occidental arrivait le 12 octobre 2022. Le diplomate Brian a entrepris les mêmes démarches vaines que ses prédécesseurs. Au final, rien n’a jamais été fait au profit du pays.
Encore, les jours passent, le désespoir s’installe au grand jour. Le mercredi 8 mars 2023, la communauté internationale a envoyé une fois de plus, le secrétaire d’État adjoint pour les affaires de l’hémisphère occidental, Brian Nichols. Au lieu de résoudre les problèmes du pays, au contraire, sa visite vient mettre de l’huile sur le feu de la crise haïtienne.
La CARICOM tente, à travers un forum organisé les 11, 12 et 13 juin dernier, d’unir les divers acteurs haïtiens autour des sujets liés à la sécurité, gouvernance et élections. Cette rencontre a été tournée en dérision notamment par le premier ministre Ariel Henry. Après cette rencontre, les mêmes problèmes persistent.
À l’heure actuelle, la venue du secrétaire général des nations unies, M. Antonio Gutteres est à l’ordre du jour. Ce dernier s’apprête à fouler le sol haïtien samedi 1er juillet en vue de rencontrer les dirigeants haïtiens, la société civile, les membres de la Police Nationale et du bureau intégré des nations unies (BINUH). Quel résultat peut-on espérer de ces manoeuvres dilatoires de la communauté internationale face à la crise haïtienne ?
En somme, il est évident que la crise en Haïti n’a jamais été un souci pour la communauté internationale en particulier les États-Unis. Les discussions entamées depuis plusieurs années que ce soit au conseil de sécurité de l’ONU, que ce soit à la CARICOM ne visent pas le changement. De même, la venue prochaine de Gutteres en Haïti s’inscrit dans la même logique des manoeuvres ou procédés dilatoires des grandes puissances vis-à-vis d’Haïti.
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Antonio Guterres foulera prochainement le sol d’Haïti


Le secrétaire général des nations unies, M. Antonio Gutteres foulera, pour la première fois, le sol haïtien le 1er juillet prochain dans le but de s’entretenir avec les dirigeants haïtiens sur la crise haïtienne.
Le secrétaire Gutteres veut, à travers cette visite, rencontrer les membres du gouvernement, des responsables de la Police Nationale d’Haïti, les membres du Haut Conseil de Transition (HCT) et ceux du bureau intégré des nations unis en Haïti (BINUH).
Cette visite de Gutteres en Haïti rentre dans le cadre de la poursuite des discussions autour de la crise multiforme, notamment la question de l’insécurité qui a fait sujet de débat au niveau du conseil de sécurité des nations unies.
Accédé au poste de secrétaire général des nations unies depuis janvier 2017 puis réélu en 2021, le portugais Gutteres foulera pour la première fois le sol haïtien.
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Le Salvador va implanter un bureau de coopération en matière de sécurité en Haïti


Dans les prochains jours, un accord devrait être signé entre le gouvernement haïtien et celui du Salvador en vue de l’installation d’un bureau de coopération en matière de sécurité en Haïti. C’est le Vice-président salvadorien Felix Ulloa qui a annoncé la nouvelle, mardi 27 juin dernier. Il a aussi fait savoir que cet accord sera paraphé à Washington.
Comme il l’avait annoncé lors de la 57e réunion des chefs d’État et de gouvernement du système d’intégration d’Amérique centrale (SICA), le gouvernement salvadorien est prêt à installer un Bureau de coopération en matière de sécurité en Haïti. Si l’appel a été lancé par le président dominicain Luis Abinader, c’est que son pays n’est pas disposé à fournir assistance aux haïtiens en la matière et laisse donc l’initiative à ses homologues panaméricains.
De ce fait, afin de soutenir la résolution récemment émise par l’Organisation des États américains (OEA), le Salvador se dit prêt à procéder à l’installation d’une cellule de sécurité dans le pays. Une information confirmée selon les propos du Vice-président salvadorien, Félix Ulloa.
À rappeler que le Canada qui s’était chargé de fournir cette assistance à Haïti avait prévu d’installer son bureau en terre voisine. Demande qui avait été rejetée par le gouvernement dominicain.
À noter aussi qu’au cours de la 53e Assemblée générale de l’OEA tenue à Washington DC, du 21 au 23 juin derniers, les Ministres des Affaires étrangères de la région et le Secrétaire d’état américain Antony Blinken avaient adopté une résolution en faveur d’Haïti. Elle vise un rétablissement immédiat de la sécurité, le renforcement de l’aide humanitaire et le soutien à la protection des droits de la personne et de la démocratie dans le pays.
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Guerre en Ukraine : le Pape François 1er envoie un émissaire à Moscou pour tenter un Cessez-le-feu


Après plusieurs semaine à Kiev l’envoyé du pape Francois, le cardinal italien Matteo Zuppi se rend à Moscou ce mercredi 28 juin afin de tenter une négociation de paix avec les autorités russes.
En effet, lors de cette visite, l’archevêque italien aura à s’entretenir avec Kirill 1er, chef spirituel de l’Eglise russe et le conseiller du Kremlin pour la politique étrangère, Louri Ouchakov afin de trouver une issue vis-à-vis de la guerre en Ukraine.
De son côté, le Kremlin félicite les efforts du Saint-Siège. » Ils parleront du conflit en Ukraine et des possibilités d’un règlement pacifique_ « , a déclaré Dimitri Peskov, le porte parole du Kremlin.
» J’apprécie grandement les efforts et les initiatives du Vatican pour trouver une solution pacifique à la crise ukrainienne« , a-t-il ajouté.
Le Saint-Siège a présenté la mission du cardinal Zuppi comme un voyage visant à « Encourager les gestes d’humanité » pouvant aider à trouver une issue à la situation tragique actuelle et à trouver les moyens de parvenir à une paix juste.
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Un concours de rédaction lancé par Les Cahiers de l’INAGHEI


Le concours de rédaction baptisé « L’innovation au service du développement durable en Haïti » est désormais lancé. C’est ce qu’a annoncé Les Cahiers de l’INAGHEI dans un communiqué publié, jeudi 22 juin dernier.
Encourager la jeunesse estudiantine, promouvoir celle-ci à se donner à fond dans l’écriture, c’est le but que s’est fixé « Les Cahiers de l’INAGHEI ». Dans un communiqué rendu public, jeudi dernier, la revue littéraire de l’Institut National de Gestion et des Hautes Études Internationales de l’Université d’État d’Haïti (UEH) a donc annoncé la tenue de son concours de rédaction organisé à l’intention des étudiants au niveau du licence.
D’après le journal littéraire des étudiants de l’INAGHEI, les intéressés doivent soumettre des essais originaux pour proposer des idées innovantes pour résoudre les défis environnementaux en Haïti, tels que la gestion des déchets, l’énergie renouvelable ou l’agriculture durable. »
« Les gagnants recevront des prix honorifiques, tels que des certificats, des prix en espèces ou en nature et des opportunités alléchantes comme publier dans le journal ou d’autres médias de renom, participer dans des ateliers d’écriture, etc. » a écrit le journal.
Pour participer à ce concours, les intéressés sont priés de remplir le formulaire d’inscription disponible sur le site web officiel (www.cahierdelinaghei.com). D’autres détails concernant les règlements du concours sont également disponibles.